La zone euro un cran en-dessous des États-Unis
Avec une prévision de croissance de 5,8 % en 2021, la France fera partie des économies qui rebondiront le plus fort dans la zone euro (5 % selon le gouvernement). Selon les estimations du Fonds monétaire international, l'Espagne devrait afficher la plus forte croissance avec 6,4 %. L'Allemagne se contentera de 3,6 %, l'Italie de 4,2 %. Le FMI a revu à la hausse ses prévisions pour ces pays par rapport au mois de janvier : +0,3 point pour la France, +1,2 point pour l'Italie. Pour l'ensemble de la zone euro, la croissance attendue est désormais de 4,4 %, en hausse de 0,2 point.
Les États-Unis devraient sortir plus forts de la crise sanitaire. La campagne de vaccination y est beaucoup plus rapide qu'en Europe et le plan de relance mis au point par Joe Biden (1.900 milliards de dollars) va injecter plus rapidement des dollars dans l'économie américaine que le plan de relance européen, toujours en phase de vote. Par conséquent, la croissance aux États-Unis devrait s'établir à 6,4 % en 2021, un chiffre en hausse de 1,3 point par rapport à janvier.
Les États-Unis devraient sortir plus forts de la crise sanitaire. La campagne de vaccination y est beaucoup plus rapide qu'en Europe et le plan de relance mis au point par Joe Biden (1.900 milliards de dollars) va injecter plus rapidement des dollars dans l'économie américaine que le plan de relance européen, toujours en phase de vote. Par conséquent, la croissance aux États-Unis devrait s'établir à 6,4 % en 2021, un chiffre en hausse de 1,3 point par rapport à janvier.
Plan de relance américain
De l'autre côté de la Manche, l'économie britannique aussi pourrait tourner à plein régime. Le FMI prévoit une croissance de 5,3 % (+0,8 point). Là aussi, le pays a su aller vite dans sa campagne vaccinale, plus vite en tout cas qu'en Europe continentale ce qui participe au rebond de l'activité. Néanmoins, aussi bien dans la zone euro qu'au Royaume-Uni, l'activité devrait rester inférieure aux niveaux de la fin 2019 jusqu'en 2022, assure le Fonds.
La Chine avait retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire dès 2020. Les États-Unis devraient y parvenir cette année. Pour expliquer ces différences de vitesse, le FMI met en avant les écarts dans les politiques de santé publique en réponse à la pandémie, mais aussi « la flexibilité et l'adaptabilité de l'activité économique à une faible mobilité, les tendances préexistantes et les rigidités structurelles antérieures à la crise ».
La Chine avait retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire dès 2020. Les États-Unis devraient y parvenir cette année. Pour expliquer ces différences de vitesse, le FMI met en avant les écarts dans les politiques de santé publique en réponse à la pandémie, mais aussi « la flexibilité et l'adaptabilité de l'activité économique à une faible mobilité, les tendances préexistantes et les rigidités structurelles antérieures à la crise ».